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vendredi, 06 août 2010

Doctor Who : review des Speciaux de 2009 : "The Next Doctor", "Planet of the Dead", "Waters of Mars"

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The Next Doctor (Christmas Special)
Sc : Russell T. Davies. R : Andy Goddard.
DW ND 1.jpgC'est Noël, encore. Le Docteur a décidé de goûter à  la joie d'un marché de Noël populaire, en 1851. Soudain, on appelle le Docteur. Celui-ci, ravi qu'un peu d'action se présente, se précipite. Mais apparemment, un autre Docteur est déjà là ! Un Docteur qui se présente comme le seul, l' unique. Qui a son propre TARDIS, son tourne-vis sonique, et adore la réplique " Allons-y ! " Et sa propre compagne, Rosita, une jeune femme noire. Tous deux font équipe pour tenter d'attraper une étrange créature arborant une tête de Cyberman, en vain. Puis tous deux font connaissance. Le vrai Docteur n'y voit qu'une explication logique : convaincu que cet autre Docteur est bien celui qu'il prétend être, il pense avoir rencontré là une de ses incarnations futures. Mais l'autre Docteur ne le reconnaît absolument pas. Le Docteur se présente alors comme étant John Smith, sans lui en dire plus, considérant que l'autre Docteur souffre de trous de mémoire. Depuis sa rencontre avec les Cybermen, notamment. L'autre Docteur est quelque peu surpris par ce John Smith qui semble en savoir beaucoup, mais refuse d'en dire plus. Mais l'autre Docteur doit se rendre à des funérailles. Il quitte alors le Docteur, refusant qu'il le suit, ce que celui-ci fait tout de même. Dans l'ombre, les Cybermen conspirent. Ils savent que l'autre Docteur, identifié comme leur ennemi, est là.

DWND 2.jpgLe Docteur retrouve l'autre Docteur. Il découvre que son tourne-vis sonique n'est qu'un simple... tourne-vis. Dans la maison du défunt auquel la population rend hommage, les 2 Docteurs enquêtent : ils découvrent des informations sur l'histoire de Londres. l'autre Docteur commence à reconnaître le Docteur, qui refuse pourtant de lui dire qui il est en réalité, et demande son aide. Mais les 2 Docteurs doivent fuir, les Cybermen étant sur place. Abattu, tentant de se souvenir, l'autre Docteur n'est d'aucune aide, tandis que le Docteur combat les Cybermen, en révélant sa réelle identité. L'autre Docteur parvient toutefois à neutraliser les 2 Cybermen. Lors de l'enterrement, alors que tous les bourgeois de la ville sont rassemblés dans le cimetière, la complices des Cybermen, une tenancière de maison close, se manifeste. On lui fait comprendre qu'elle est indésirable, mais elle s'en fiche. C'est alors que les Cybermen apparaissent. Alors que les bourgeois tentent de fuir, tous sont éliminés les uns après les autres. Pendant ce temps, les 2 Docteurs se reposent dans une grange, un abri temporaire. Le Docteur souhaite alors voir le TARDIS de l'autre Docteur, qui l'invite bien volontiers. A sa grande surprise (et à la nôtre !!), le TARDIS est... une simple montgolfière ! L'acronyme T.A.R.D.I.S. n'a d'ailleurs pas la même signification. Le Docteur comprend alors qu'on a fait d' un simple humain un pseudo-Docteur. Mieux encore, il s'agit de Jackson Lake, l'homme qu'on croyait mort. Les souvenirs du Docteur se sont en effet retrouvés dans l'esprit de Jackson, lorsque celui-ci a utilisé une arme contre les Cybermen. Mais le répit est de courte durée : les Cybermen capturent les enfants pour les mettre à l'ouvrage. Car approche le moment où le Cyberking doit prendre corps... Le Docteur est alors confronté à un énième défi, de taille.
DW ND 3.jpgMon avis : Avec Docteur Who, le casting est toujours haut de gamme. Ainsi en est-il de David Morrissey, qui aurait fait un excellent Docteur. On y croirait presque, d'ailleurs, à cette histoire, si on ne se doutait pas qu'il y a anguille sous roche. Mais pas d'imposture volontaire ici, pas de piège dressé à l'encontre du Docteur. Juste un homme bon, prisonnier d'un mensonge, et dont la vie a basculé suite à un ennemi du Docteur. On a ici un excellent TV-film, fonctionnant de bout en bout, avec pas mal de passages amusants, puisque chaque référence au Docteur est présentée sous un jour déceptif. Finalement, nous sommes dans la même situation que lui. Un épisode très bien écrit, donc, véritablement excellent, qui laisse sur la fin la part belle à l'émotion. Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer devant ce remarquable personnage de Jackson Lake, qui pousse toute la population de Londres à féliciter le Docteur, une fois l'exploit accompli, et devant l'humanité du même personnage. Avec un Docteur qui confirme ce que l'on craignait : ayant eu bien trop souvent le coeur brisé, il se refuse désormais à choisir des compagnes. Au passage, Rosita, malgré de bonnes scènes et de bonnes répliques, ne sert qu'à introduire le nouveau Docteur, étant plus en retrait vers la fin.
Continuité : Alors qu'il essaie de réveiller les souvenirs de Jackson, Le Docteur rappelle les événements de l' ép "Blink", faisant référence aux Anges et à son propre conseil de ne pas cligner des yeux.


" Then I beg you, John, help me.
The Doctor: Ah. Two words I never refuse. "

Le Docteur, à l' autre Docteur ("The Next Doctor").

" Ladies and gentleman, I know that man! That Doctor on high! And I know that he has done this deed a thousand times. But not once, no, sir, not once not ever has he ever been thanked. But no more, for I say to you on this Christmas Morn, bravo, sir ! "
Jackson Lake ("The Next Doctor").

" Tell me one thing. All those facts and figures I saw of the Doctor's life, you were never alone. All those bright and shining companions. But not any more ?
- No.
- Might I ask why not ?
- They leave. Because they should or because they find someone else. And some of them, some of them … forget me. I suppose in the end, they break my heart. "

Le Docteur, à Jackson Lake ("The Next Doctor").

Planet of the Dead
Sc : Russell T. Davies & Gareth Roberts. R : James Strong.

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"Planet of the Dead" avait déjà fait l'objet d'une note sur ce même blog : http://seriesverseofknight.hautetfort.com/archive/2009/04...

Waters of Mars (65min)
Sc : Russell T. Davies & Phil Ford. R : Graeme Harper.
DW WM 1.jpgLe Docteur arrive sur la planète Mars, en 2059. A sa grande joie, il a l'opportunité de rencontrer les humains sur place.  La capitaine Adelaïde Brooke lui fait d'ailleurs forte impression. Les premiers humains à avoir été envoyés sur Mars, en vue de coloniser cette planète. Mais sa joie est de courte durée : il se souvient qu'une catastrophe doit avoir lieu le jour même, puisque toutes personnes vont mourir dans de mystérieuses circonstances. Mais surtout, il ne peut rien faire pour les sauver, au risque de compromettre le futur de l'humanité.  Car il y a dans l'histoire des points immuables, des événements qui doivent arriver quoi qu'il en coute. Et celui-ci en est un, la mort d'Adélaïde devant pousser sa petite fille à " se lancer dans les étoiles ".Très vite, peu de temps après son arrivée, et qu'il ait finalement décidé de les aider un peu, un ennemi se manifeste : les eaux de Mars, qui prennent possession des membres de l'équipe les uns après les autres... Le Docteur tente de retarder l'inévitable.
Mon avis : Difficile de juger vraiment cet épisode. Russell T. Davies continue un travail remarquable à l'écriture, présentant ici un épisode dramatique au possible. Au niveau de la forme, il n'y a pas grand chose à dire, c'est un épisode qui en rappelle d'autres, la série ayant tendance malheuresment à avoir ses "formules". Et l'un des défauts de cet épisode, c'est de ne pas insister beaucoup et présenter les personnages, réduits à quelques scènes et leur nom. Mais peut-être estce volontaire, à dessein de nous rendre leur disparition moins pénible ?

DW WM 2.jpgPresqu'aucun moment ne prête à rire, puisque l'on est en face d'un tragédie, et d'un épisode qui rappelle dans sa conclusion beaucoup l'épisode "The City on the Edge of Forever" de Star Trek. Le Docteur est passif une bonne partie de l'épisode, puisqu'il sait qu'il ne peut être qu'un témoin des événements, sans pouvoir intervenir. Avant de se décider à agir tout de même à la fin, sauvant les derniers membres de l'équipe, ceux pour qui il peut encore. Mais alors que la vie semble avoir pris un peu le pas sur la mort, la conclusion est tout de même terrible : on se demande si le Docteur n'a pas finalement agi par arrogance, voulant vaincre le temps lui-même, et donc le destin. Une arrogance qui peut facilement gagner le Docteur, et dont les différentes compagnes successives le préservaient. On découvre donc à la fin un Docteur imbu de lui-même, présomptueux, qui se prendrait bientôt pour un dieu, limite inquiétant. Une part d'ombre qui commence à gagner le personnage. Exceptionnel David Tennant qui nous a fait aimer le personnage, et qui nous le ferait presque détester ici. Et un Docteur qui évolue encore, proche du Docteur avant qu'il ne découvre Rose, peut-être...

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dimanche, 13 juin 2010

Doctor Who : review de l'épisode 4.09 "Forest of the Dead"

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4.09 : Forest of the Dead (part. 2)
Sc : Steven Moffat. R : Euros Lyn.
DW 409 1.jpgSuite directe de l'épisode précédent. La Librairie, le 51ème siècle. Le Docteur et River Song tentent d'échapper au mort qui les poursuit. La jeune fille assiste aux événements se déroulant dans la Librairie grâce à son écran de télévision. Elle découvre en zappant que Donna est saine et sauve et a été emmenée dans un hôpital. Là-bas, elle se remet des derniers événements et fait la connaissance du Dr Moon. Mais le Docteur tente d'entrer en contact avec elle. Dans la Librairie, les survivants ont réussi à trouver une salle tranquille où s'isoler, et reprendre des forces. L'occasion pour le Docteur de questionner la mystérieuse River Song, à laquelle il a remis son tourne-vis sonique dans le futur. Mais alors que le Docteur tente d'entrer en contac avec Donna, les ombres repassent à l'attaque. Pendant ce temps, Donna semble prisonnière d'un rêve : la vie qu'elle aurait pu avoir si elle s'était mariée, si elle n'avait pas rencontré le Docteur. Ce qui reste de Miss Evangelista entre en contact avec elle. Elle tente de lui faire comprendre qu'elle se trouve dans une illusion.

DW 409 2.jpgPendant ce temps, le Docteur comprend la nature de ses ennemis, avant de leur échapper à nouveau. Le Docteur comprend comment se sortir de cette situation, tandis que Donna, grâce à Miss Evangelista (ou tout du moins ce qu'il reste d'elle) comprend que ce qui l'entoure n'est qu'un rêve, une illusion. Mais déçue, la petite fille fait disparaître son père (une autre illusion ?), et déclenche par mégarde un système d'auto-destruction. Le Docteur, River Song et les survivants se rendent au coeur de la planète. Sur place, le Docteur découvre l'atroce vérité derrière la Librairie. River Song se sacrifie à la place du Docteur pour le sauver... Afin qu' ils se revoient dans le futur.
Mon avis : Une seconde partie meilleure, plus convaincante que la première, excellente, qui transcende la première partie dont on garde certains défauts, mais que l' on ne voit plus et qui passe comme une lettre à la poste. Une histoire qui ne cesse de jongler entre différentes réalités, entre Donna et le Docteur. Et puis il y a le mystère River Song qui s'épaissit. Est-ce si difficile pour le Docteur de considérer que River Song sera une de ses futures compagnes ? L'épisode joue comme "Blink" avec le spectateur : la petite fille se retrouve dans la position du spectateur (donc de nous), en regardant les événements à la télévision, comme nous le faisons (!). Moffat is a genious.
DW 409 3.jpg Du rythme, des mystères, une solution tarabiscotée, du drame, des sentiments forts et puissants, une interprétation brillante... Un épisode d'une rare intelligence et d'une complexité digne du Docteur, jouant avec différents niveaux de réalité. Pouvant nous interroger sur le rapport à la fiction. Avec encore une fois un drame humain impliquant des enfants. Une brillante et incroyable réussite. Tennant est toujours impérial, parfait dans son interprétation du Docteur. De même que Catherine Tate, d'ailleurs.
La fin de l'épisode est un peu facile, mais absolument géniale. The Doctor is very good !!
Continuité : Le Docteur peut maintenant ouvrir le TARDIS en claquant simplement des doigts. Il n'était apparemment pas au courant de cela avant.


" You wouldn't have a chance and neither do I! I'm timing it for the end of the countdown. There'll be a blip in the command flow. That way it should increase our chances of a clean download.
- River, please, no !
- Funny thing is, this means you've always known how I was going to die. All the time we've been together, you knew I was coming here. The last time I saw you- the real you, the future you, I mean- you turned up on my doorstep with a new haircut and a suit. You took me to Verilian to see the singing towers. What a night that was. The towers sang and you cried. You wouldn't tell me why, but I suppose you knew it was time. My time. Time to come to the Library. You even gave me your screwdriver. That should have been a clue. There's nothing you can do.
- You can let me do this !
- If you die here, it'll mean I've never met you !
- Time can be rewritten.
- Not those times. Not one line. Don't you dare ! It's OK. It's OK. It's not over for you. You'll see me again. You've got all of that to come. You and me, time and space. You watch us run.
- River, you know my name. You whispered my name in my ear. There's only one reason I would ever tell anyone my name. There's only one time I could…
- Hush now. Spoilers. "

Pr River Song, au Docteur (ép. 4.09 "Forest of the Dead").

" (regarding The Doctor) You say he's your friend but he doesn't know who you are.
- Listen, all you need to know is this. I trust that man to the end of the universe and actually, we've been. "

Pr River Song, à Anita (ép. 4.09 "Forest of the Dead").

" When you run with the Doctor, it feels like it will never end. But, however hard you try, you can't run forever. Everybody knows that everybody dies, and nobody knows it like the Doctor. But I do think that all the skies of all the worlds might just turn dark if he ever, for one moment, accepts it. "
Pr River Song (ép. 4.09 "Forest of the Dead").

" Some days are special. Some days are so, so blessed. Some days, nobody dies at all. Now and then, every once in a very long while, every day in a million days when the wind stands fair and the Doctor comes to call, everybody lives. "
Pr River Song (ép. 4.09 "Forest of the Dead").

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vendredi, 14 mai 2010

Doctor Who : review des épisodes 4.07 "The Unicorn and the Wasp" et 4.08 "Silence in the Library (part. 1)"

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4.07 : The Unicorn and the Wasp
Sc : Gareth Roberts. R : Graeme Harper.
DW 407 1.jpgép. Agatha Christie. Le Docteur et Donna arrivent au XXème siècle, dans les années 1920's, près d'une grande demeure où une fête se prépare. Les deux voyageurs du temps vont s'inviter à cette fête, et faire connaissance avec les invités. Parmi eux, a été invitée... Agatha Christie, la célèbre romancière ! Le Docteur découvre que lui et Donna ont atterri la veille de la disparition mystérieuse de la romancière. La fête est interrompue par la découverte du corps du professeur, assassinée. La fête prend des allures de Cluedo géant. Le Docteur se fait alors passer pour un inspecteur de Scotland Yard pour pouvoir mener l'enquête. Lui et Agatha Christie vont alors interroger les différents invités, afin de vérifier les alibis de chacun et découvrir qui pourrait être l'assassin. L'occasion de découvrir les petits secrets de chacun. Pendant ce temps, Donna Noble découvre une pièce vide, et une guêpe géante, énorme. Elle échapper de peu au monstre, et appelle le Docteur à l'aide. Celui-ci examine le dard laissé par la guêpe. Puis tous les trois découvrent l'insecte géant.

DW 407 2.jpgPlus tard, Donna et Agatha Christie se confient l'une à l'autre, avant de faire une étrange découverte dans le jardin. Elles font part de leur découverte au Docteur, qui a été empoisonné, mais parvient à se débarrasser du poison à temps. Au cours du repas du soir, un nouvel invité est retrouvé assassiné, après une nouvelle apparition de la guêpe géante. Le Docteur encourage alors la géniale Agatha Christie à découvrir elle-même qui est l’assassin... Les secrets des différents invités sont alors dévoilés.  Le meurtrier finit par être démasqué, et Agatha Christie envisage de se sacrifier pour en finir avec ces meurtres. Mais le Docteur la sauve à temps...
Mon avis : Un excellent épisode, léger, brillamment imaginé. Le charme des années 20 y est pour beaucoup, je dois dire : costumes d'époque, accompagnement musical... Rien n'est oublié. L'interrogatoire des invités est un régal. Autant que l'intrigue de l'épisode, bel hommage à Agatha Christie. La scène où le Docteur combat le poison est excellente, nous livrant un beau numéro de Tennant et Catherine Tate.


4.08 : Silence in the Library (part. 1)
Sc : Steven Moffat. R : Euros Lyn.
DW 408 1.jpgLe futur lointain. Une jeune fille est chez un psychiatre. Elle rêve souvent d’une grande librairie, lieu réel ou fantasmé. La librairie serait à elle, dans son esprit. Le Docteur choisit d’emmener Danna dans LA Librairie. La plus grande de l’ univers, puisqu’elle constitue... une planète entière. Censée accueillir tout ce qui a jamais été écrit. Mais à la grande surprise du Docteur, le lieu est complètement désert. Un ordinateur confirme qu’ ils sont les seuls êtres vivants. Tous deux explorent les lieux, et tombent sur un robot bibliothécaire. Celui-ci les met en garde : pour rester en vie, tous deux se voivent de compter les ombres. Lorsque dans une des ailes de la Librairie, les lumières s’éteignent, tous deux fuient. Ils atterrissent dans une pièce sûre, et le Docteur neutralise une caméra de surveillance. Ce qui a pour effet d’affecter la jeune fille chez le psychiatre. Puis le Dcoteur et Donna accueillent de nouveaux visiteurs : des archéologues, menés par une certaine Pr River Song, qu’ ils mettent en garde contre les dangers qu‘ils pourraient courir. Mais cela ne décourage nullement ces nouveaux visiteurs. River Song semble reconnaître le Docteur. Mais celui-ci ignore qui elle est. Puis le Docteur parvient temporairement à entre en contact avec la jeune fille, avant que le contact ne soit rompu. Une des visiteuses, Miss Evangelista, quitte le groupe pour explorer. Quant le groupe part à sa recherche, il ne trouve plus que son cadavre. Moment tragique, un reste de conscience anime encore le communicateur de la jeune femme. Le Docteur interroge ensuite River Song sur ce qui les relie tous deux, mais elle refuse de parler, et d’informer le Docteur de son avenir. Pendant ce temps, le Dr Moon s’apprête à quitter sa jeune patiente. Il l’informe toutefois que la Librairie existe vraiment, que ses cauchemars sont réels, et que des personnes enfermées dans la Librairie ont besoin d’elle pour s’en sortir vivantes...  Dans la Librairie, les ombres attaquent et tuent un des membres du groupe, malgré les efforts du Docteur, qui a téléporté Donna à bord du TARDIS pour la mettre à l‘abri.
DW 408 2.jpgMon avis : Une accroche surprenante. Un lieu propice à l’ imaginaire, surprenant, à la fois familier, et déformé par une vision whosienne. Tout comme pour « Blink », l’ épisode joue avec les peurs élémentaires. Ici un lieu désert alors qu’ il devrait regorger de vie. Un épisode très inquiétant, flippant. Surprenant, inattendu, aussi. Il fait partie de ces épisodes reposant entièrement sur une idée de départ, un lieu inattendu. Reste à occuper le reste de l’épisode avec une intrigue. Ce que Moffat fait fort bien, l’épisode ménageant ses rebondissements. D’une certaine manière, l’épisode s’inscrit dans la continuité de « Blink » : les diverses mises en garde sur le temps et le danger de remettre en cause la linéarité des événements, la tentation de passer outre que l’ on doit contenir, le « count the shadows » qui fait écho au fameux «  don’t blink »...
La Guest-star de l’ épisode : Alex Kingston, qui incarne ici le Pr River Song, est plus connue pour avoir été le Dr Corday dans  Urgences.

«  Now, listen. This is important. There's the real world and there's the world of nightmares. That's right, isn't it ? You understand that.
- Yes, I know, Doctor Moon.
- What I want you to remember is this- and I know it's hard. The real world is a lie and your nightmares are real. The Library is real. There are people trapped in there. People who need to be saved. The shadows are moving again. Those people are depending on you. Only you can save them. Only you. »

Le Dr Moon, à la petite fille (ép. 4.08 « Silence in the Library (part. 1) »).

«  Almost every species in the universe has an irrational fear of the dark. But they're wrong, 'cause it's not irrational. It's Vashta Nerada.
- What's Vashta Nerada ?
- It's what's in the dark. It's what's always in the dark. »

Le Docteur, à Donna  (ép. 4.08 « Silence in the Library (part. 1) »).

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